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Description des pratiques de l’insulinothérapie basale dans le diabète de type 2 en médecine générale en France : l’étude PRACTISULINE®

Médecine des Maladies Métaboliques, ISSN: 1957-2557, Vol: 16, Issue: 8, Page: 723-732
2022
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Article Description

Malgré une offre thérapeutique continuellement améliorée, environ 35 % des personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) sous insuline ont un contrôle glycémique insuffisant (HbA 1c > 8 %). L’étude PRACTISULINE® a pour objectif de décrire les pratiques en médecine générale de l’insulinothérapie basale chez les patients DT2. Une formation virtuelle sur l’état de l’art de la mise à l’insuline a été proposée à 162 médecins généralistes (MG) exerçant en France, suivie d’une étude basée sur la méthodologie des cas-vignettes. Via un jeu narratif en ligne, chaque participant a analysé quatre cas cliniques fictifs (tirés au sort parmi 256 cas obtenus par la combinaison de huit paramètres cliniques d’intérêt variant aléatoirement) de patients DT2 préalablement sous traitement oral ou agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1, afin de renseigner leurs choix thérapeutiques et les modalités d’instauration de l’insuline basale. Parmi les 162 MG recrutés, 39 % avaient l’habitude de prescrire une insuline basale. D’après les réponses aux cas-vignettes, dans 74,2 % des cas, le choix quant à l’insuline à initier se portait en première intention sur une insuline basale de seconde génération. Le premier déterminant justifiant la mise à l’insuline était le taux d’HbA 1c (93,5 %), suivi du traitement antidiabétique insuffisant au préalable, de la présence d’une insuffisance rénale et de l’âge. La très grande majorité des MG avait recours à un accompagnement infirmier à domicile à l’initiation ; il était aussi très fréquemment fait appel à la télémédecine pour le suivi de ces patients. Ces résultats montrent que, si les MG ont des connaissances générales satisfaisantes sur les déterminants de recours et du choix de l’insuline basale, le besoin de formation médicale reste néanmoins indispensable et pose la question des stratégies d’éducation thérapeutique des patients diabétiques. Despite a continuous improvement in therapeutic offer, about 35% of people with type 2 diabetes (T2D) treated with insulin have an inadequate glycemic control (HbA 1c > 8%). The PRACTISULINE® study aims to describe general practitioner's (GPs) practice with basal insulin therapy in patients with T2D. A virtual training course on the state of the art of insulin initiation was offered to 162 GPs practicing in France, followed by a study based on case-report methodology. Using an online narrative game, each participant analyzed four virtual clinical cases (randomly selected from 256 cases obtained by combining 8 randomly varying clinical parameters of interest) of T2D patients previously on oral therapy or glucagon-like peptide-1 receptor agonist (GLP1-RA), in order to determine their therapeutic choices and basal insulin initiation modalities. Among the 162 physicians recruited, 39% were used prescribing basal insulin. According to the responses to the case-reports, in 74.2% of the cases, a second-generation long-acting insulin analog was the insulin of choice. The primary determinant for initiating insulin was HbA 1c (93.5%), followed by an inadequate previous antidiabetic treatment, chronic renal failure and age. The vast majority of GPs used home nursing support at initiation; telemedicine was also frequently used to monitor patients. These results show that, although GPs have a satisfactory general knowledge of the determinants of insulin initiation, the need for medical training remains nevertheless essential and raises the question of the strategies of therapeutic education of diabetic patients.

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