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Épidémiologie des tumeurs cérébrales primitives

Revue Neurologique, ISSN: 0035-3787, Vol: 165, Issue: 8, Page: 650-670
2009
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Review Description

L’épidémiologie des tumeurs cérébrales primitives se décline selon deux axes principaux. Le premier est l’identification des facteurs de risque de survenue. Parmi ceux-ci, on distingue d’une part les facteurs intrinsèques à l’individu et d’autre part les facteurs extrinsèques. Le deuxième axe est constitué par l’aspect descriptif. Les facteurs intrinsèques, identifiés comme tels et susceptibles de modifier le risque de survenue d’une tumeur cérébrale primitive sont l’existence d’un syndrome de prédisposition génétique, l’appartenance ethnique, le sexe, le poids à la naissance et un terrain allergique. Les facteurs extrinsèques susceptibles de modifier le risque de survenue d’une tumeur cérébrale primitive sont principalement l’exposition à des radiations ionisantes. Beaucoup de travaux ont cherché à identifier d’autres facteurs comme les traitements hormonaux substitutifs, l’exposition aux champs électromagnétiques dont ceux générés par les téléphones portables, l’alimentation, les pesticides et les métaux. Les résultats sont, actuellement, discordants. La majorité des travaux descriptifs a identifié une augmentation de l’incidence annuelle des tumeurs cérébrales primitives dans les pays industrialisés. Les raisons essentielles sont le vieillissement de la population et l’amélioration de l’accès à l’imagerie. Il est particulièrement difficile d’effectuer des comparaisons d’un registre à un autre, possiblement à cause de variations géographiques de l’incidence ou du mode de codage. Au sein d’un même registre, les modifications successives survenues dans les outils de codage, qu’il s’agisse de la classification histologique de l’OMS ou de la classification internationale des maladies, obèrent ces comparaisons. L’incidence relativement faible des tumeurs cérébrales primitives limite, dans tous les cas, les effectifs. Seule une mobilisation des différentes communautés impliquées en neuro-oncologie permettra, à terme, d’obtenir des informations plus pertinentes et essentielles.

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