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Les tendinopathies calcifiantes de l’épaule

Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur, ISSN: 0035-1040, Vol: 94, Issue: 8, Page: 336-355
2008
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Article Description

La tendinopathie calcifiante de l’épaule est une affection fréquente dont les modalités du traitement restent débattues. Les auteurs de ce symposium ont revu rétrospectivement 450 patients opérés sous arthroscopies pour une tendinopathie calcifiante de l’épaule, avec une imagerie systématique de la coiffe des rotateurs. Le recul minimal était de cinq ans, sauf pour les calcifications du subscapulaire, de l’infra-épineux où il a été fixé à deux ans compte tenu de la rareté de ces localisations. Parallèlement, une étude prospective de prévalence a été menée sur 1276 épaules de patients asymptomatiques vus aux urgences. La prévalence des calcifications de la coiffe des rotateurs étaient de 7,3 % dans la population générale avec une prédominance féminine qui était plus marquée dans le groupe opéré. Cette étude a montré qu’il existait aussi des calcifications chez les patients de plus de 70 ans. L’analyse de la concordance inter- et intra-observateur a démontré que la classification A-B-C était peu reproductible avec une faible concordance pour différencier les types A des types B. L’évolution à long terme prouve que la tendinopathie calcifiante est une affection transitoire de l’épaule qui n’a pas de lien avec la rupture de coiffe. Aucune récidive n’est notée à long terme et le taux de rupture transfixiante à neuf ans de recul, pour un âge moyen de 56 ans, est de 3,9 %. Cette évolution permet d’affirmer qu’il n’est pas nécessaire de suturer les berges du cratère créé après exérèse de la calcification. L’état préopératoire de la coiffe a cependant une influence significative sur les résultats fonctionnels à long terme avec des résultats significativement moins bons quand il existe initialement une rupture partielle de coiffe ou un test de Jobe positif et avec un taux significativement plus élevé de rupture transfixiante à la révision. Les calcifications du subscapulaires sont rares (6 % des calcifications) et sont associées à des dépôts calciques sur d’autres tendons une fois sur deux. Les calcifications de l’infra-épineux sont plus fréquentes (20 %) et le plus souvent associées à d’autres localisation. À condition d’adapter la technique d’exérèse, le traitement arthroscopique est aussi efficace que pour les autres localisations. Le résultat clinique à long terme, après exérèse d’une calcification de type C, est significativement moins bon que pour les autres types de calcification. L’acromioplastie améliore les résultats si la calcification est associée à un acromion agressif ou à une rupture partielle de la coiffe.

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